Le droit des femmes, ça ne m’a jamais parlé. Le droit…, rien à faire, je préfère la courbe…
Surtout ces dernières décennies où il me semble voir tant de gens obsédés par leurs droits (parfois interprétés de manière très personnelle) sans trop songer à la manière dont la vie les invite à participer à un tissu social et sociétal sain…
Mais ce n’est pas le lieu pour se plaindre, surtout que le mois de mars, avec son énergie guerrière et de transformation, nous invite chez PLOEF ! à rencontrer des chemins intérieurs et des moments d’expression.
Venez, participez à notre scène ouverte avec un accent sur la puissance féminine le 10 mars. Un texte, une chanson, quelques pas de danse… Toutes les hommes sont bienvenues aussi!
Venez aussi écouter Manu Hermia, notre souffleur de sax et de bansuri qui vient rencontrer musicalement les performers Ingrid et Thierry qui viennent régulièrement animer de leurs recherches notre petite salle magique.
Et , en fin de mois, notre ami Grégoire Tirtiaux qui nous présente son duo de musique balkanique avec Anaïs Moffarts…
Tout autre chose, c’est bientôt le redémarrage de la saison des paniers de légumes d’Abdoullah…
Vous avez peut-être remarqué l’une ou l’autre anomalie grammaticale… J’ai choisi désormais d’écrire d’une manière plus libre, en cessant de genrer de manière traditionnelle. J’ai eu du mal à voir toutes ces modifications linguistiques et en même temps j’ai toujours voulu participer à la transformation du monde : alors, allons-y gaiement : j’expérimente. PLus On Écrit Fou…
Le point de démarrage de ce projet de scène ouverte vient d’une longue collaboration avec nos amis du centre de demandeurs d’asile de la Croix-Rouge de Jette. Ce n’est pas la première fois qu’ils demandent à collaborer dans le cadre de la journée des droits de la femme… et le droit des femmes, ça ne m’a jamais parlé (je crois que je me répète…)
Depuis un certain temps je cherchais une occasion de présenter les contes slammés de Florence Vinckenbosch et quand la Croix-Rouge a proposé une scène ouverte, c’est parti tout seul…
Seulement comment faire avec cette réticence au droit? et bien avec la puissance de la courbe, c’est venu tout seul.
Cela fait longtemps que la notion de pouvoir me turlupine et qu’avec mes collègues de OURA (Osons l’Utopie avec Reflect Action) et que ce mot de puissance me met en joie.
J’ai la chance de me sentir puissant. Et j’ai envie de mettre cette énergie au service de celles des autres qu’ensemble, nous puissions inventer une démocratie où il y a de la place pour chacun en acceptant nos conflictuelles dissensions et comment faire avec…
Ah! que de découvertes à venir… je me réjouis déjà…