PLOEF!
… mais qu’est ce que ça veut dire ?
Voilà une appellation qui surprend et suscite la question : C’est quoi PLOEF! ? Un bassin où on fait des plongeons ? Où on s’éclabousse et barbote joyeusement ? Un lieu pour les enfants ? A vrai dire, et de manière figurée, il y a un peu de cela mais PLOEF!, c’est surtout l’acronyme et la traduction asymétrique de PLus On Est de Fous…
PLOEF! PLus On Est de Fous… est un lieu de rencontre où plein de possibles coexistent et où chacun a sa place.
Beaucoup de choses s’y sont déjà passées et tout reste en mouvement. Des concerts, des expo, des ateliers, des films, des pique-nique…
On y trouve un SEL (Système d’échange de services entre individus d’un même quartier), un groupe de Simplicité Volontaire, un GASAP (groupe d’achat solidaire d’agriculture paysanne – paniers bio), un groupe informel de HP – zèbres, un groupe de partage de personnes endeuillées, des gens en réflexion sur le système financier, des amateurs de jazz et de jeux de société, un groupe qui se retrouve pour fabriquer leurs produits ménagers…
Vous l’aurez compris, l’échange, la réflexion, l’art et le partage sont au centre des activités de PLOEF! Que vous soyez ouvrier ou fonctionnaire, père ou mère au foyer ou enseignant, indépendant, chômeur, minimexé, en burn-out ou porteur de projets, artiste, universitaire, sportif,… nous ne vous demanderons pas ce que vous faites ni d’où vous venez.
PLOEF! PLus On Est de Fous… lieu de rencontres atypique, n’a aucune ambition politique au sens partisan du terme. Nous n’avons ni solution, ni discours à vous donner. Par contre nous avons envie d’agir contre cette crise de confiance, dans un monde régi par les peurs qui nous poussent à consommer comme ultime solution et comme ultime horizon à nos malaises et nos mal-être.
C’est la crise nous dit-on, et cela depuis des décennies. Mais de quelle crise parlons-nous ? Les médias et le monde politique ne semblent s’intéresser qu’aux difficultés économiques et financières qui secouent le monde, à ce fameux pouvoir d’achat qui diminue et qui nous empêcherait de nous réfugier dans une frénésie de consommation si propice à masquer les problèmes. Alors d’accord, le pouvoir d’achat diminue mais ne restons-nous pas en moyenne nettement plus riches que dans la majorité des pays ?
Pourtant, quand on regarde autour de nous, nous ressentons d’autres crises bien plus réelles :
la maladie, la solitude, le manque de confiance en soi, l’impression d’être moins que « les autres », la crainte de ne pas en faire assez, la peur de l’autre, de soi, de ses envies, de faire mal, l’incompréhension du monde qui nous entoure, le doute dans le choix de nos priorités, les erreurs dans les choix de vie, l’incapacité à comprendre à écouter, à se mettre en question, à prendre le temps, à trouver un sens à ce qu’on fait…
Cancers, suicides, insomnies, pétages de plombs, burn-out… ne me dites pas que vous n’en connaissez pas autour de vous, à moins que vous ne viviez sur une île déserte ou une autre planète…
Que peut vous apporter PLOEF! dans tout ça?
Parfois, on n’a pas le courage de bouger et on baisse les bras parce qu’on se dit: » c’est trop, j’ai besoin de me reposer ». Et, bien sûr, ce sentiment est légitime mais, en y réfléchissant, ce TROP est le plus souvent un trop d’obligations, un trop de cette société qui nous gave continuellement. Ce qu’il nous faut, c’est réveiller d’autres énergies en participant à d’autres activités, en rejoignant d’autres associations qui peut-être nous laisseront un petit peu plus fatigués physiquement mais tellement mieux mentalement.
Voila ce que PLOEF! vous propose.
Donc soyez les bienvenus même les jours où vous n’avez pas le courage de mettre votre maquillage intérieur ou extérieur et surtout, faites-vous du bien avec nous les jours où vous êtes un peu découragés. Ce qui est organisé ne sera pas nécessairement ce qui vous intéresse à priori mais vous aurez des surprises. Tous nos invités ne sont pas des professionnels ou des virtuoses même si une grande partie d’entre eux sont d’impressionnantes pointures dans leur domaine. Cependant, ils sont avant tout des êtres humains, comme vous, et ont envie de vous rencontrer.
Et surtout, il y a une place chez nous pour vous et nous vous attendons. Car les crises n’en sont qu’à leur début et que, face à elles, la société à besoin de réseaux, de gens qui savent que dans leur quartier, dans leur commune, ville ou pays, d’autres personnes sont là à vouloir construire un monde où chacun peut marcher vers ce qu’il est.