Un matin, ouvrant ma porte, je vis deux poissons chantant sur les branches d’un cerisier du Japon.
Ils fredonnaient un vieil air disco :
« Dance, boogie wonderland… »
Un tapis multicolore se déroula à mes pieds devenus queue de sirène
Je glissai vers eux, les yeux clos, cette phrase au bord des lèvres comme un trésor éclatant :
« No more tears in my cup of tea »