Si l’on demande à Isabelle Decraene ses inspirations musicales, elle répond que « chaque style à ses plaisirs musicaux » mais aussi que la musique brésilienne est « géniale pour survivre à l’hiver » !
Tout d’abord, Isabelle Decraene vient d’une formation classique. Il y a quelques années alors qu’elle jouait au piano un trio au clavier, le trio se rendit compte qu’il manquait quelques minutes de musique. Un des musiciens propose d’intégrer un morceau d’Astor Piazzola. Ce fût comme une sorte de révélation musicale pour elle. De là, elle passera par le tango, en montant le « Quintet Piazzola », elle prendra des cours de forro puis se forme à la musique brésilienne.
Travessia Brasileira…
Le projet « Travessia Brasileira » avec Victor est un échange apaisé, agréable, de bien être, humainement comme musicalement. Ce sont des bonnes ondes qui se ressentent sur scène et qui touche le public. C’est une musique qui fait bouger, en mettant le corps et l’esprit en phase.
Parlons rencontres…
Il y a 10 ans, elle rencontre Victor Da Costa.
Cette rencontre s’est faite durant une fête d’anniversaire d’un de ses amis musicien. Son hôte ne pouvant venir à l’évènement, elle se retrouve seule entre amis et famille. Trois personnes prirent soin d’elle dont Victor, avec qui ils se sont mis à parler musique.
La rencontre avec PLOEF! s’est faite par hasard, en plusieurs étapes, d’abord, en habitant le quartier, ensuite en se faisant suggérer le lieu par amis puis en étant invitée à plusieurs reprises pour des concerts. C’est au printemps dernier que le premier contact se fait !
PLOEF! pour Isabelle c’est : le calme, le figuier, les coussins, les objets mis « plic ploc » partout, le jardin, les poules, la proximité avec le public…
C’est un lieu non formel, sans manière, qui pousse à la rencontre et qui l’ont amené à venir proposer « Travessia Brasileira ».
A savoir sur Isabelle Decraene…
- Elle aime écouter du jazz, musique classique, tango, musique brésilienne, Peter Gabriel, Tropicalia, An pierlé…
- Pour elle la notion de « risque » rime avec son impulsivité. Une envie de projet qui l’amène toujours à apprendre en cours de route.
- La dernière découverte qui lui a apporté du bonheur : elle s’est rendue compte de l’évolution dans sa relation avec le jeu de violon et le contact avec le public. Cette évolution tend vers une envie de partage du voyage plus que sa musique elle-même.
- Le plus important pour elle dans les collaborations : l’entente simple, non-compliquée, la disponibilité de s’adapter pour le bien commun, le respect dans la communication, pouvoir compter sur la parole des collaborateurs, créer de beaux résultats.
- Ses dernières belle rencontres sont : le musicien Fernando Otero puis le réalisateur Dmitri Tcherniakov de l’opéra Tsar Saltan à la Monnaie en regardant son travail. Deux artistes hors du commun !
>> Entrée gratuite et participation en conscience