Kaléïdoscopes…
Kaléïdoscopes est un ensemble qui a été initié par Alexandre Furnelle et Daniel Stokart il y a maintenant six ans.
Alexandre vient du jazz mais il a beaucoup travaillé la musique classique et a une grande passion pour les quatuor à cordes.
En tant que contrebassiste il sait qu’il ne jouera jamais dans un quatuor à cordes (car il n’y a pas de contrebasse dans les quatuor à cordes). Un jour il se dit « Pourquoi ne pas créer son propre quatuor à cordes ! » il va donc commencer une première formule en quartet violon, violoncelle et contrebasse puis va la reprendre quelques années plus tard en voulant y ajouter de bons improvisateurs.
Il part à la recherche. Il en discute premièrement avec son ami Daniel Stokart (un soprano saxophone, clarinettiste basse et jouant d’autres instruments étranges) puis va rencontrer un violoncelliste, Thomas Engelen lors d’un stage de jazz. Il continue sa lancée et va rencontrer Nicolas Draps, violoniste. Il va les rassembler mais se rend compte qu’il manque un instrument : un violon alto. Il va alors tomber alors sur Laurence Genevois ! Kaléïdoscopes est né.
L’idée de ce projet, c’est vraiment d’avoir un son qui est de la musique de chambre “classique” tout en ayant de l’improvisation dedans.
On pourrait d’ailleurs décrire ce projet en disant que c’est « du jazz avec une musique de chambre » !
C’est un challenge. Pas de piano, pas de guitare pas de batterie. Les trois cordes sont chargées du rôle à la fois rythmique et harmonique sans que ce soit uniquement des formules d’accompagnement.
Dans cette optique de musique de chambre, ils se mettent ensemble, lisent puis vont se poser des questions en collectif. Un travail d’équipe avec une appropriation de la musique pour chacun.
Ils vont enregistrer deux disques dont notamment le dernier « Voyages Immobiles » sur le Label Mognomusic (CJ061)Ils ont enregistré deux disques.
Pour écouter
https://alexandre-furnelle.bandcamp.com/album/voyages-immobiles-3
https://soundcloud.com/alexandre-furnelle/sets/kaleidoscopes-live
Alexandre et PLOEF!…
Il est venu la première fois il y a 15 ans pour un concert de Peter Hertmans, il va revenir ensuite en duo avec lui en tant que musicien sur la scène PLOEF! Il est venu jouer ici à plusieurs reprises.
Il aime la dynamique de ce lieu. Une dynamique à la fois conviviale, proche des gens du quartier avec un petit esprit « farfelu », voire un côté “vieux baba”. Ça lui rappelle les endroits qu’il fréquentait quand il avait l’âge d’être baba.
Et d’ailleurs la musique, le jazz de cette époque là, post 68, c’était le même esprit. PLOEF! c’est comme un vieux copain, un lieu qui rappelle des éléments du passé. Il n’existe plus trop d’endroits comme PLOEF!
En savoir plus sur Alexandre…
- Ce qu’il aime partager avec ce projet c’est créer des espaces sonores dans lesquels les gens peuvent se laisser emporter. Des univers, plutôt oniriques, auxquels, peut-être, ils n’ont jamais été confrontés. Les faire voyager. Il aime aussi la présentation décalée qu’il va amener sur les morceaux, de l’humour, de l’autodérision… « Faut pas se prendre trop au sérieux ! »
- Alexandre est un amoureux de musique tant qu’elle lui parle, qu’elle est bien faite, intelligente, intéressante. Il peut donc écouter un tas de trucs différents. Il est tombé dans le jazz dans les années 70s qui était un jazz aventureux avec plein de surprises, planant, c’est ce qui lui a donné envie de jouer puis il s’est orienté dans ce style. Il a un faible pour les univers un peu trippant !
- Il aime bien des fois chipoter dans ses idées qu’il avoue être un peu biscornues sans être pour autant dans l’expérimental. L’accident l’amène souvent à tomber sur des notes qu’il va adopter, et d’ailleurs, le saviez-vous ? Un mot existe pour cela : la sérendipité !
- Il va préférer le terme aventureux au terme risque en ce qui concerne sa personne. Il est plutôt ouvert à ce qu’il va se passer, à l’inconnu. Le risque qu’il accorde à dire c’est celui sur l’investissement mit dans la création et la pérennité des disques.
- Depuis quelques années, il est retourné à l’école pour étudier la musique baroque. Il étudie un instrument de cette époque-là. C’est pour lui une grande découverte car c’est une musique qu’il écoutait déjà beaucoup avant mais l’étudier c’est la vivre de l’intérieur.
- Dernièrement il a est tombé sur un article qui émettait l’hypothèse sur « Comment Jean-Sébastien Bach aurait accordé son clavecin » en partant d’un dessin que Bach lui-même aurait dessiné sur la couverture d’un manuscrit. Beaucoup de gens pensaient que c’était une décoration mais en fait c’était bien plus que ça : la clé d’un vieux mystère !
- Dans les collaborations c’est important pour lui d’être en phase sur l’approche de la musique. Tout en ayant des univers différents, l’écoute des uns des autres amènent à la construction de la musique. Il aime jouer avec des personnes qui ont l’esprit de groupe et pas un travail « d’individu ». Faire de la musique ensemble tout en amenant chacun ses propres dimensions car toutes ces personnalités FORMENT et FONT la musique.
- Sa dernière belle rencontre est au pluriel ! Il a eu l’opportunité de diriger une chorale sur Laeken dans laquelle il a été super bien accueilli et cette occasion l’a amené à rencontrer un chouette groupe avec un bel esprit, une bonne énergie.
Photo : Artist Nicolas Draps/Copyright www.nicodraps.com