Tout d’abord…
Hagen commence la guitare à 12 ans, il suit des cours de guitare classique pendant 1 an qui l’amène à s’orienter vers le blues et le jazz. C’est en rencontrant Marc Lelangue durant le stage de Libramont mais aussi Fabien Degryse qu’il va prendre goût à l’improvisation « jazz ».
Il gagne le jazz marathon en 2005 avec son trio sans batterie le prix de meilleur soliste et meilleur groupe.
…Acid project ?
Parlons rencontres…
La rencontre avec Sami s’est faite il y a deux ans, lors des ateliers Nord-Ouest. Cet atelier proposait de la percussion, Hagen arrive et propose d’amener de la mélodie avec une guitare, de la chanson, idée qui a été acceptée. Tout commence de là.
Lorsqu’ils le peuvent, Sami et lui se retrouvent aux sessions jam proposées par le MoNa, sur Jette.
En ce qui concerne le batteur du groupe Acid project, Camillo est un copain à Marin, ils habitent dans la même rue et font de la musique ensemble.
Chacun faisant de la musique en duo dans leur coin, la fusion entre Marin, Camillo et Hagen s’est faite presque instantanément.
Et avec PLOEF! ?
Il connaît PLOEF! depuis longtemps.
À l’époque il était à la Clinique Sans Souci qui organisait des sorties, c’est à travers celles-ci qu’il a pu découvrir l’endroit.
En 2012 il vient faire son premier concert ici avec la chanteuse de chansons française, Ariane Shillings, hospitalisée en même temps que lui.
Il a ensuite gardé le contact avec Indirah.
Pour lui PLOEF! c’est un lieu inspirant, un espace de créativité qui donne envie de développer des choses intéressantes. Voir les instruments, la scène, les couleurs, la décoration, le rouge, c’est un endroit qui lui fait du bien.
La notion de risque et Hagen…
La notion de risque il ne la retrouve pas spécialement dans la vie de tous les jours, il la retrouve avec sa guitare, dans la musique qu’il joue de manière spontanée.
L’improvisation flirte avec le risque à chaque instant, ça fait partie du jeu.
Pour lui, il prend un risque avec la première partie du concert car c’est une idée qu’il a eu mais qui n’a pas été encore concrétisée.
La musique qu’il fait avec son fils, il le voit comme un défi, un défi d’engagement. Au-delà du fait qu’il le motive et le booste, Marin a une âme de petit programmateur, il lui trouve des contacts de potentiels lieux pour y faire des représentations.
À savoir sur Hagen…
- Improvisation, plaisir de partager la musique avec son fils, entre amis, spontanéité, créativité sont les mots qui décrivent au mieux son projet musical.
- Il écoute beaucoup de jazz. Ses influences sont Charlie Parker, John Coltrane, Miles Davis et, à la guitare, John McLaughlin et Bill Frisell qu’il aime particulièrement. Ce qu’il aime chez Bill Frisell c’est sa capacité de partir de rien et à créer une musique nouvelle en peu de temps (voire tous les soirs).
- Ce qu’il aime dans les collaborations c’est de pouvoir découvrir d’autres facettes de lui-même à travers l’autre. Quand il joue avec Sami il ne joue pas de la même manière que quand il joue seul. Ils s’adaptent et développent un langage particulier.
- Ce qui lui fait plaisir c’est d’aller répéter tous les dimanches après-midi avec son fils avec cette spontanéité enfantine pleine d’envie.
- Sa dernière belle rencontre dans son entourage proche c’est Camillo, le batteur du groupe, qui est hyper motivant. En terme de personnalité publique, il a été impressionné, lors d’une émission télévisée, par la force tranquille et la manière dont l’acteur américain John Travolta se déplaçait dans l’espace. Un certain charisme calme qui transcende l’écran !